Cette sculpture est un calendrier

Elle décrit dans ses douze rayons les variations saisonnières du jour et de la nuit au cours de l’année. Le vide est nuit, le plein est jour. En haut le solstice d’hiver, en bas le solstice d’été. Dans son dernier film, le grand cinéaste indien Satyajit Ray fait dire à un des personnages que la vie a pu se développer sur Terre parce que, vus du sol, le Soleil et la Lune ont le même diamètre apparent, alors qu’ils sont situés pour l’une à 300000 km et pour l’autre à huit millions de kilomètres de notre planète. LA ROUE DU TEMPS est née de cette réflexion.

Dans ces douze colonnes représentant les douze mois de l’année, le vide central blanc est nuit, et le jour est jaune. En supprimant l’espace entre chaque colonne et en les mettant en forme circulaire, LA ROUE DU TEMPS dessine le cycle des saisons, ce dialogue du temps où se tissent les lois des relations du Jour et de la Nuit, du Soleil et la Lune, du Ciel et de la Terre, du Yin et du Yang, du Masculin et du Féminin, du Toi et du Moi.

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